Interview – Sonia :  » Le risque lourd n’arrive pas qu’aux autres. »

Elle accompagne quotidiennement les professionnels de santé, et en particulier, les kinésithérapeutes dans la prévoyance, elle a accepté de répondre à nos questions, gros plan sur Sonia ! 

Peux-tu te présenter ?

Bonjour, je m’appelle Sonia SILVENTE et mon rôle est de m’assurer que les professionnels libéraux soient bien protégés pour faire face au risque santé, accident, hospitalisation mais aussi qu’ils aient pris leur disposition pour protéger leur foyer à la retraite.

Je me permets de rajouter que je suis avant tout Juriste, diplômée d’un Master en droit et ayant exercée plus de 6 ans en qualité de Juriste en Protection Juridique ce qui me donne une expertise minutieuse des contrats que je propose à mes clients. C’est fondamental selon moi car les petites clauses cachées et non expliquées peuvent s’avérer fortement préjudiciables pour votre indemnisation.

La prévoyance chez les kinés est toujours une source d’angoisse, comment expliques-tu cela ?

Oui en effet, et je le comprends aisément car ce que je constate dans 80% des cas c’est que les kinés ont suivi les conseils de grandes enseignes dont je tairai le nom à leur sortie d’école sans avoir réellement compris comment ils étaient protégés. Puis, par manque de temps, le contrat a suivi son cours et n’a pas forcément été actualisé. 
 
2 conséquences à cela : 
 
• L’incompréhension de votre régime de protection crée un sentiment d’insécurité 
• Le manque de temps vous empêche de revoir votre contrat donc vous vivez dans le stress et l’angoisse de ne pas être bien protégé 
 

Quand on te dit : je n’ai pas le temps d’y réfléchir que peux tu en dire ?

Je vais y répondre par analogie : je trouve toujours très surprenant que les libéraux ou autres indépendants d’ailleurs prennent parfois plus de temps à chercher la meilleure assurance pour leur véhicule qu’à chercher une assurance optimale pour leur propre vie. Pourquoi ? Parce qu’on ne se sent pas concerné… le syndrome de l’autruche sans doute, cela n’arrive qu’aux autres n’est-ce pas ? Je suis un peu dure mais c’est volontaire. Nous parlons ici de vous, de votre famille, de votre niveau de vie, de votre faculté à continuer à honorer le paiement de vos factures. Avoir un contrat ne suffit pas, encore faut-il avoir le bon contrat et ce n’est pas toujours le cas.

Par ailleurs, bien souvent les contrats non négociés depuis longtemps sont beaucoup plus onéreux que ce que l’on peut trouver aujourd’hui sur le marché assurantiel donc si votre temps c’est de l’argent, il serait pertinent d’y consacrer une petite heure pour économiser parfois plus de 1500€/an, ne croyez-vous pas ? J’ai en effet négocié des tarifs auprès de certaines compagnies pour Kine-Web ce qui vous permettrait de belles économies tout en améliorant les garanties de votre contrat.

Le temps à y consacrer : 1h pour le premier rdv et 1h pour mes conclusions qui seront rédigées et explicites pour que vous puissiez bien comprendre votre couverture et votre gain. 2h de votre temps pour gagner en sérénité et réduire vos charges.

– Que dirais tu à un kiné qui te répondrait que ce n’est pas important ?

Je lui dirai que le risque lourd n’arrive pas qu’aux autres. La prévoyance n’est pas là pour couvrir un rhume, une grippe ou une gastro. La prévoyance vous protège surtout vous et votre famille en cas d’arrêt de plus longue durée : un accident de ski, une chute dans les escaliers, un accident de voiture ou piéton. Croyez-vous vraiment être immunisé contre ce genre de risque qui pourrait vous empêcher d’exercer pendant 6 mois, 1 an voire jusqu’à votre retraite ?

– Chez les néo diplomés, est ce utile ? Pourquoi ?

Une prévoyance est toujours utile quel que soit l’âge. Ce n’est pas parce que l’on a 25 ans que l’on n’a pas besoin de conserver un niveau de vie stable. Sans régime de protection, votre seule indemnisation sera celle de la Carpimko qui, on le sait, reste modeste et insuffisante pour maintenir votre niveau de vie. Grossièrement, vous perdrez la moitié de votre rémunération en cas d’arrêt. En cas d’accident grave, d’invalidité, vous deviendrez inassurable et devrez continuer à vivre jusqu’à votre retraite avec une faible pension.

– La fiscalisation chez les kinés, il y a moyen de perdre moins d’argent ?

J’y répondrai en disant : cela dépend de la situation de chacun.

Tout d’abord, au regard du très faible taux de remplacement d’un kiné à la retraite (l’écart entre sa rémunération de fin de carrière et sa pension retraite, estimé entre 30 et 40%), il me semble fondamental de mettre en place un Plan d’Epargne Retraite PER afin de protéger son futur tout en défiscalisant, et ce, dès le plus jeune âge. Ainsi pour exemple, des cotisations mensuelles de 400€ permettraient à un kiné sur une tranche marginale d’imposition à 30% d’économiser 1440€ sur ses impôts. Sur des revenus plus conséquents, une cotisation de 600€/mois génèrerait une économie de 2160€.  A ceci  peuvent s’ajouter des investissements immobiliers afin de diversifier et réduire davantage sa fiscalité.

Ensuite, et en fonction de la forme de votre société, EI ou SELARL, l’épargne salariale peut être une très bonne façon de réduire ses charges sociales et fiscales. Sans rentrer dans le détail, il n’est pas rare que certains kinés travaillent avec leur époux ou épouse. Dans un tel cas, il existe des solutions imparables vous permettant de récupérer le fruit de votre travail sans passer par la case charges sociales et charges fiscales. Il convient souvent de passer par une holding mais croyez-moi, c’est très rentable ! Je me tiens à votre disposition pour en discuter si utile.

– Un conseil pour choisir la bonne prévoyance ?

Selon moi, votre profession nécessite une attention particulière puisqu’une blessure même minime peut vous empêcher de travailler. Votre corps, vos bras, vos mains sont votre outil de travail, il faut donc les protéger avec attention. Quelques conseils :

  • Optez NECESSAIREMENT pour un calcul de l’invalidité selon un barème professionnel qui prendra en compte les conséquences de votre état sur votre activité professionnelle.
  • Privilégiez un déclenchement de l’invalidité dès 16% au lieu de 33% (j’en vois encore beaucoup trop qui n’ont pas ces deux éléments techniques dans leur contrat et c’est une vraie nécessité).
  • Se protéger contre les pathologies dorsales voire psychologiques sans condition d’hospitalisation

N’hésitez pas à me solliciter en prenant rdv directement ici : https://calendly.com/valorisconseil/diagnostic-protectionsociale?month=2022-06

Pour rappel, mon champ d’intervention est le suivant :

Prévoyance, mutuelle, Retraite, Epargne salariale, emprunteur

Au plaisir de vous accompagner

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