Les résultats du scrutin pour le renouvellement partiel du Conseil d’Administration de la CARPIMKO sont désormais connus.
La FFMKR arrive en tête avec 44,44 % des voix, suivie par Alizé avec 30,25 %, puis le SNMKR avec 25,32 %.
En vertu des règles électorales, qui accordent mécaniquement les sièges à la liste arrivée en tête, la FFMKR obtient les trois postes en jeu. Nous les félicitons pour cette victoire.
Cependant, ce mode de scrutin prive notre profession de la diversité des sensibilités syndicales qui la composent.
Ce résultat est une immense déception.
Une abstention d’autant plus incompréhensible que la profession vient d’essuyer un revers majeur avec le report brutal de la revalorisation salariale initialement prévue au 1er juillet 2025, repoussée au 1er janvier 2026.
Comment comprendre que si peu de kinésithérapeutes aient pris le temps de voter, alors que ce scrutin offrait l’occasion d’envoyer un message fort à nos responsables politiques ?
Ce désengagement interroge.
Les kinés attendent des syndicats qu’ils obtiennent des avancées, mais peinent parfois à leur donner les moyens d’agir.
Le vote, tout comme l’adhésion, sont pourtant des leviers essentiels pour instaurer un véritable rapport de force.
Sans mobilisation ni soutien, le combat devient plus difficile — voire impossible.
Peut être organiser des élections hors période estivale ???